Elle s’inscrit dans une action continue et progressive en faveur de bâtiments moins énergivores. 

Depuis 1974, plusieurs réglementations thermiques successives ont ainsi été mises en place.

La dernière en date, la RT2012, issue du Grenelle du l’environnement, fixait déjà des exigences de résultats élevées en matière de conception du bâtiment, de confort et de consommation d’énergie ainsi que des exigences de moyens. 

En France, le secteur du bâtiment représente 44 % de la consommation d’énergie et près de 25 % des émissions de CO2. Les projets de construction de maison individuelle et de logement collectif faisant l’objet d’une demande de permis de construire ou d’une déclaration préalable déposée à partir du 1er janvier 2022 et les projets de construction de bureau et de bâtiment d'enseignement primaire et secondaire faisant l'objet d'une demande de permis de construire ou d'une déclaration préalable déposée à partir du 1er juillet 2022 sont soumis à la RE2020. 

Concernant le relevé thermique, il faut savoir que depuis les années 2000 plusieurs réglementations thermiques se sont imposées et au vu du climat et du changement grave de celui-ci, de nouvelles réglementations vont entrer en vigueur pour la rénovation de bâtiment tertiaire et résidentiels. 

Cette année, l’obligation d’audit thermique est de mise pour la vente de passoire thermique. Depuis le 1er janvier 2023 une nouvelle loi est en vigueur, concernant l’interdiction de louer certains logements qui se situent au plus bas de la note G du DPE. Environ 100.000 logements sont concernés en France. 

C’est le critère de décence qui a été modifié : désormais pour être décent et être proposé à la location, un logement ne doit pas dépasser une consommation de 450 kilowattheures d’énergie finale par mètre carré par an. (kWh/m2/an) 

Tous les baux d’habitation (meublé, non meublé, bail de mobilité…) sont concernés par cette loi, s’ils sont signés à partir du 1er janvier 2023. 

Les baux simplement renouvelés ou reconduits après cette date ne sont pas concernés. 

Rappel des conséquences de la note du DPE sur la location : 

Pour les logements classés en “G” :

· Interdiction d’augmenter ou de réviser le loyer depuis le 1er Août 2022
· Interdiction de louer le logement si la consommation énergétique dépasse 450 kWh / m2 en énergie finale
· Interdiction de louer n’importe quel logement classé en “G” au 1er Janvier 2025
· Si maison individuelle, un audit énergétique supplémentaire au DPE sera obligatoire à partir du 1er Avril 2023.

Concernant les logements classés en “F” :

· Interdiction d’augmenter ou de réviser le loyer depuis le 1er Août 2022
· Interdiction de louer un logement classé en “F” au 1er Janvier 2028
· Si maison individuelle, un audit énergétique supplémentaire sera obligatoire à partir du 1er Avril 2023.

Pour les logements classés en “E” :

· Interdiction de louer un logement classé en “E” au 1er Janvier 2034

De même, il faut savoir que pour des études de terrain, le drone avec caméra thermique est utilisé pour détecter des présences de sites archéologiques avant travaux par exemple. Les drones thermiques permettent l’inspection d’ouvrages d’art ou de structures élevées, de dresser un diagnostic énergétique. La thermographie aérienne permet d’avoir une vue d’ensemble avec des prise de vues en hauteur, un déplacement rapide ainsi qu’une diminution des coûts certaines et une multiplication de mission établit en un temps record. Il existe 3 cas principaux de thermographie par drone, sur des bâtiments, réseau de chaleur et sur du photovoltaïque. Le drone thermique agit sous plusieurs angles du bâtiment et favorise ainsi une inspection de très grande qualité. 

Le drone permettra de travailler pour le bâtiment sur :

· Pont thermique
· Déperdition de chaleur
· Dégâts des eaux
· Remontés capillaire
· Problème d’isolation
· Contrôle de menuiserie (qualité fenêtre, absence d’entrée d’air parasite etc)
· Défaut d’étanchéité (infiltration d’air etc)
· Etude structurelle (mettre en évidence les variations des matériaux dans le mur, changement de structure etc)
· Inspection de toiture terrasse (problème humidité etc)
· Vérifier le fonctionnement des équipements de chauffage
· Contrôle de réseau (entrée et retour)
· Contrôle installation électrique basse et haute tension

Mais aussi :

· L’inspection industrielle
· L’inspection d’ouvrages d’art
· Les inspections de grue à tour, de crinoline, de châteaux d’eau, etc.
· Les inspections d’antennes, pylônes

Pour les inspections de panneaux photovoltaïques :

· Lors de la réception, vérifier l’absence de panneaux défectueux,
· Recherche de panneaux ou cellules défectueuse
· Vérification des panneaux complet dans parcs sans effectuer de dégradation,
· Réaliser des points de référence pour des futures contrôle
· Rapport entre observation et production réelle
· Echauffement entre panneaux
· Raccordement appareillage électrique etc.



Classifier des anomalies thermiques :

• Haute perte de rendement : des défauts engendrent une perte énergétique de production minimale à une mise en défaut totale de plusieurs modules pouvant entrainer un manque à gagner de 45% de la production
• Risque destructif : plusieurs défauts peuvent engendrer des risques pour la totalité du site mais également pour celle des personnes présente (incendie des panneaux + site sur lesquels elles reposent).
• Défauts mineurs : défauts thermiques non destructif ou sans perte de rendement.
• Défauts localisés sur la centrale photovoltaïque et catégorisés par type en fonction des différences de température.

Agir sur les différentes typologies de parc :

• Centrale toiture (Taille petite)
• Ombrières, toitures agricoles ou des toitures d’entrepôts (Taille moyenne)
• Centrales solaires au sol (Taille grande)

Quel contrôle réel ?

• Recherche cellules défectueuses
• Motif thermique de l’installation (échauffement entre panneaux)
• Raccordement et appareillage électrique
• Rapport entre observation et production réel

Avantages :

• Vérifier des panneaux sans effectuer des dégradations
• Réaliser des points de référence pour des contrôles futures
• Relevé économique et rapide
• Obtenir des images de qualités rapportant fidèlement les différentes températures détectées dans des zones difficiles d’accès

L’ouverture à la captation thermique par drone permet d’élargir l’éventail de vos missions tout en minimisant l’investissement et en maximisant le rendement. L’évolution des méthodes de travail traditionnelles permet de diviser par 2 la durée d’une mission de thermographie par rapport à une opération terrestre. La technique est très économique et beaucoup plus rapide à mettre en place que l’avion ou l’hélicoptère. Cette capacité permet de bien identifier les défauts en place et les dispositions pour les résoudre sont clairement orientées. Enfin, grâce à la thermographie par drone, il est possible d’obtenir d’excellentes images rapportant les différentes températures détectées dans des zones difficiles d’accès. Ces images feront plus tard l’objet d’une parfaite analyse thermique. Elle permet également de réaliser un gain de 80% productivité en jour/homme dans les activités de cartographie et de topographie. L’orthophotographie infrarouge, est utilisé dans le cadre de la détection de fuite de chaleur dans des bâtiments d’habitations ou encore pour le repérage de réseaux de chaleur urbains ou fuite d’eau.